La côte de Beaupré « littéralement les beaux prés » a été dès le tout début de la colonie l’un des endroits les plus fertiles de la région. C’est justement en 1535, lors de son second voyage en Amérique que Jacques Cartier rapporte les avantages naturel de la Côte de Beaupré, ce qui a influé sur l’installation de la première colonie françaises en Amérique du Nord. Et encore plus, dans les années qui suivent la fondation de Québec en 1608, la Côte de Beaupré devient ainsi les terres fertiles qui nourriront la jeune colonie française en Amérique. Finalement des 1641, la Seigneurie de Beaupré figure sur toute les cartes, et devient certainement parmi les terres les plus convoités.
Lors de cette seconde journée, nous avons exploré une autre route historique l’avenue Royale. Cette avenue entre Saint Anne de Beaupré et Québec avait principalement comme but d’aider le transport des marchandises et des personnes de la Côte vers Québec. Ainsi des 1638, l’avenue Royale est tracée. Mais l’avenue Royale devient aussi la convoitise des anglais qui des 1690 mouillent des navires sur la Côte de Beaupré et organisent des attaques sur Québec via l’Avenue Royale. Et c’est finalement ici en 1759 que le Général Wolfe consolide ses positions pour la bataille finale qui donnera la victoire aux anglais, et qui fera que Louis XIV et ses conseillers choisira la Guadeloupe au Canada. Une décision qui aura un impact majeur que l’on voit encore aujourd’hui.
Pour nous, bien loin de ces préoccupation historique, nous avons roulé sur cette avenue Royale, qui est maintenant une magnifique route verte, ou l’on croise des vélos et très peu de voitures dans cet ère post Covid. Car il faut bien le dire, ici normalement, il y a un ballet incessant de bus de touristes américains qui profite de l’un des plus important lieu de pèlerinage catholique en Amérique du Nord, et probablement le plus ancien, la Basilique de Saint-Anne-de-Beaupré.
Des 1658, une première église catholique a été construite afin de remercier Saint-Anne du sauvetages de marins bretons. Depuis ce temps, de nombreuses rénovations ont permis d’apprécier ce magnifique bâtiment qui est en construction depuis 1922. Et depuis ce temps, Saint Anne est créditée de nombreux miracles, de guérisons bien sûr mais pour le commun des montréalais mais la fameuse coupe Stanley de 1993 des Canadiens de Montréal, la dernière. Peut être que Saint Anne n’aime plus le hockey 😉
Blague à part, c’est un lieu magnifique, qui se compare aux plus beaux lieux de culte que j’ai visité par le passé. Et franchement de le voir chez nous au Québec, c’était vraiment très gratifiant. Alors, je vous invite à venir la voir de vos propres yeux.
En attendant, je vous invite à apprécier nos photos commentées du jour.
A demain