Kalaw- Une paix dans les montagnes et dans le train

Nous approchons doucement vers la fin de se périple. Un périple qui a été rempli de nouvelles et belles expériences. Des cartes postales plein la tête, des gens fantastiques, mais aussi un sentiment de devoir accompli. En découvrant ces gens et ces pays, je me suis aussi découvert, ou plutôt permis d’aller un peu plus loin dans cette exploration de moi même, et d’y voir et d’y comprendre des aspects importants. 

Ce voyage m’a aussi permis de fermer quelques livres, quelques chapitres de mon histoire, pour en confirmer d’autres et surtout en ouvrir des nouveaux. 

Kalaw, station en montagne fondée par les britanniques voulant échapper aux chaleurs de la saison sèche, est plein de charme. Une toute petite ville ou de nombreux trek vers le Lac Inlé utilisent comme lieu de départ. Mais au delà des treks, juste les petites balades dans la ville sont agréables. Je ne suis resté qu’une seule nuit, car je voulais vraiment prendre ce train, et ne pas le manquer cette fois. 

Mais vous savez quoi, j’ai réussi. Une superbe balade en train de 8 heures assez confortable. C’est aussi ici ou j’étais assez proche de la population, ou je dirais qu’ils étaient très proches de moi. Que ce soit un groupe d’adolescent qui se sont amusé avec mon téléphone et mon appareil photo et qui étaient assis sur moi, ou qu’une jeune maman et son bébé ils étaient tous très proche… 

En discutant avec un merveilleux couple de tchecque en voyage pendant une année, nous avons bien compris que voyager en couple et voyager seul est très différent au Myanmar. On dirais que lorsque l’on est seul, les gens ont tendances à se rapprocher… et quelque fois plus que notre bulle très Nord Américaine. J’ai confirmé cette impression avec une française rencontrée à Kalaw. Elle, 47 ans, trouvaient que les locaux cherchaient beaucoup à l’accompagner partout, et étaient toujours avec elle, regardait par dessus son épaule, et la suivait. Non pas par animosité, mais juste pour être avec elle… proche. 

Mais une experience magique, ce train. Ce qui me permet de « cocher une autre case de ma liste ». Je voulais faire un beau voyage en train, ce que j’ai fait. 

Maintenant je suis à Mandalay, ou je termine mon voyage. La première fois que je suis venu ici, il faisait moche et je combattais un rhume. Maintenant il fait soleil, je prend le temps de bien apprécier cette ville qu’il faut prendre le temps pour aller au delà du bruit et de la circulation. Je vous en reparle. 

Voici les photos

Ciao ciao

La rue de la gare a Kalaw
Encore une belle pagode à Kalaw. Remplie de petits miroirs
Les pagodes sont aussi les lieux où les petits amoureux se retrouvent. Agrandissez la photo, vous verrez !
La vue de la colline au dessus de la ville
Au dessus de la montagne, ici comme ailleurs, il y souvent des monastères ou des pagodes. Au Myanmar, tous les hommes doivent faire au moins une année comme moine bouddhiste. Les femmes ne sont pas obligée mais fortement encouragée. C’est aussi une forme d’éducation obligatoire.
Les marchés. Toujours aussi rempli de couleurs. 
les feuilles de betel
Une démonstration Tupperware version Myanmar!
Ici, on vend beaucoup de fleur du Myanmar
Ici les vendeuses de « thanaka » le maquillage traditionnel du Myanmar. Ils font cela avec plusieurs bois du Myanmar qui frottent sur une pierre avec de l’eau. Cela fait une petite crème jaune qu’ils se mettent dans le visage. Mais au delà du côté esthétique, on me dit que ça protège du soleil et adoucit la peau. Ce maquillage est utilisé depuis plus de 2000 ans

https://
fr.m.wikipedia.org/wiki/
Thanaka
C’est un peu difficile à voir mais cet arbre a de bien belles fleurs bleues.
Un autre monastère. J’étais désolé de ne pas pu voir la fameuse pagode sous terre. Mais ici j’en ai visité une aussi belle. Donc ça aussi est coché sur ma bucket list !
Et la grotte. Des milliers de bouddhas partout. Et ce sont les familles qui s’occupe de chacun des bouddhas
Il y a des milliers de bouddhas. Tous payés et entretenu par des familles. Au Myanmar, l’église demande beaucoup de contribution de la part des pèlerins. Et avoir un bouddha est presque obligatoire.
Ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas les endroits clos. Donc une heure dans la grotte a été suffisant pour moi.
Une idée de l’ambiance
La réception de mon hôtel. Vous voyez que c’était concept !
Kalaw est dans les montagnes. À plus de 4000 pieds d’altitude.
Le guichet. Ici on ne peut pas acheter des billets à l’avance. On achète le billet une heure avant le départ au guichet. Et les heures sont assez stables, mais varient aussi. Donc il faut faire comme à l’ancienne. On va voir à quelle heure part le train et on revient pour acheter le billet.
Vous voyez que les changements de voie sont manuels
Le groupe d’adolescents. Gentils, très gentils mais un peu envahissant.
Une photo prise par le pote de l’autre avec mon appareil.
Encore les ado qui s’amusent avec mon téléphone cette fois.
Gentils mais très…. proche.
Tereza et Milan. Le gentil couple tchèque.
La maman et son enfant. Tout au long du chemin, nous avons tenté la communication avec le petit. Les sourire n’étaient pas faciles, mais après 6 heures il acceptait de prendre mon doigt.
L’atmosphère dans le train.
Lorsque l’on arrête, les locaux vendent leur victuailles aux fenêtres.
Les arrêts nombreux sur la route. Ici, nous serrons et refroidissons les freins à la main, tout comme mon arrière grand père, Théophile Labelle le faisait lorsqu’il était jeune. Le train arrête au moins à toutes les heures, voir plus souvent.

Voilà un des villages.
Le coucher de soleil.