Serengeti – Tanzanie.
Hum hum. Depuis les 4 dernière jours, nous avons bourlingué dans les parcs du Serengeti et celui du NgoroNgoro. Et beaucoup d’entre vous nous ont demandé « puis puis puis… comment c’était ? »….
Répondre à cette question en peu de mots est extrêmement difficile. Car il y a peu de mots qui peuvent expliquer ce que nous avons vécu durant ces 4 jours.
En premier lieu ce qui saute aux yeux est « l’immensité ». L’immensité des plaines, l’immensité du paysage, l’immensité de la faune; du vert à perte de vue, de l’herbe et des collines et des montagnes. Des scènes que l’on a vu dans les films, via des plans aériens , des plans de liberté.
L’immensité aussi de la faune. Des millions de gnous, de zèbres, d’antilopes de buffles et des prédateurs comme les hyènes et les lions qui suivent le troupeau. À chaque tâche noire dans le paysage, il y a un animal qui fait sa vie et qui au fond se fout de toi car on est chez lui. Et comme nous étions à la saison des bébés, des millions de petits bébés partout.
L’immensité aussi de la vie. Car partout derrière chacun des brins d’herbe se cache un animal plus petit, un serpent un oiseau qui niche et qui justement fait sa vie. Et plus près des insectes, des termites qui vivent en parallèle leur vie d’insecte.
Et parmi ce paysage des centaines de jeeps qui sillonnent le parc rempli de touristes qui essaient tous d’avoir le plus beau portrait et la plus belle photo. Mais le contrôle des rangers est stricte, on ne sort pas des pistes et les amendes sont chères (500 USD minimum).
Car ici c’est le contraire d’un zoo. Ici ce sont les humains qui sont dans leurs cages, et les animaux qui font leurs vies. Et mieux si ils ne veulent pas que tu les vois, bah tu ne les vois pas. On est chez eux !
Finalement beaucoup d’émotions vécues:
– j’ai pleuré en voyant les plaines vertes remplies de gnous et de zèbres.
– J’ai apprécié les repas et hébergement de qualité supérieurs dans le parc Serengeti
– J’ai eu une frousse lorsque nous sommes tombé nez à nez avec un hippo la nuit et le lendemain lorsque 5 de ces mastodontes nous regardaient fixement.
– Je suis tombé en amour avec le regard d’une girafe qui mangeait tranquillement.
– J’ai établi que la hyène étaient un de mes animaux favoris après avoir vu une petite famille ensemble
– Mon cœur a chaviré alors que je restais debout dans le jeep à avancer dans le cratère avançant au devant des animaux.
– une émotion très forte lorsque le pachyderme de 50 ans nous a regardé droit dans les yeux et a passé à moins d’un mètre de la jeep
– Méditer de longues minutes à regarder une horde d’éléphant (pas un ou deux comme dans les zoo, mais 20-30 éléphants)
– Sentir le rugissement du lion à 6h00 du matin jusqu’au fond de mes tripes et le sentir faire quelque tour de ma poitrine.
– Se lever le matin au chants des animaux exotique.
– La fatigue des longues heures de jeep et le postérieur qui n’en peux plus de se faire brasser après 4 jours.
– Le trill de voir notre chauffeur/guide Nelson traverser les rivières et les torrents qui traversent les rues.
– Et le plaisir de revenir tranquille au lodge pour décompresser de toutes ces émotions.
Je vous mets quelques photos mais je vous dit elles ne rendent pas crédit à l’immensité et la force de la charge émotive vécue.
J’ai le goût de vous dire, ces émotions se vivent, elles ne s’expliquent pas.
En tout je reviens un peu chaviré.
Et il nous reste encore 10 jours.
Vive la vie !
Ciao ciao.
Steph