Aujourd’hui une belle randonnée en moto dans la région de Kampong Cham. Une capitale provinciale dès plus charmantes. Et comme capitale, nous sommes loin des capitales que nous connaissons. Il y a un petit centre ville, avec quelques hôtel et des restaurant moderne. Mais dès que l’on fait 5 km, on se retrouve dans la campagne
Ici je découvre le Cambodge rural, celui des vrais Cambodgiens. Vous verrez dans les photos que l’on sort un peu plus loin de sentiers battus. Ce qui me prépare doucement vers le Nord et le Myanmar.
Une très belle journée qui me dit qu’effectivement ce pays, complètement détruit après la guerre du Vietnam qui a rasé le pays (car officiellement les américains ne sont pas venu ici mais ils ont distribué ici presque autant de Napalm qu’au Vietnam pour débusquer les Vietkong) , le régime de Pol Pot ( qui a tué littéralement l’élite et toute les institutions reliées à celle ci) et finalement la guerre civile. ( la guerre civile a finie en 1997). À cette époque il n’y restait plus rien. Aucune institution, aucune école, plus d’hôpitaux… rien. Et le Cambodge que nous voyons ici c’est reconstruit de ces cendres lors des 20 dernières années. Et plus particulièrement depuis 2005.
Maintenant, on commence à voir, ici en province, une croissance. Oui il reste des pauvres, mais en province on construit de plus en plus de maison en brique, mais toujours la façon Kmer soit sur pilotis. Une nouvelle classe moyenne commence à voir le jour avec des maisons plus modernes (pour le Cambodge) et une nouvelle richesse. Et quand on commence à avoir un peu d’argent, on commence par se construire une belle maison.
Aussi cela me fait bien plaisir de retrouver le Mékong ici. Très large, il me fait penser à notre cher Fleuve Saint Laurent ici. La vie est plus facile et le long Mékong qui prend sa source plus haut dans l’Hymalaya coule doucement en cette saison sèche.
Car j’ai oublié de dire, c’est la saison sèche et il fait chaud. J’ai compris ce que signifie avoir chaud. Car pour la première fois j’ai eu une vraie brûlure de soleil sur le haut du bras droit. Pas un coup de soleil, une brûlure au second degré. J’ai eu cela il y a quelques jours et c’est pour cela que maintenant je mets mon manteau à 35 degrés en moto. Pas pour le froid mais pour me protéger du soleil. Je comprends maintenant les Cambodgiens qui s’habillent de la tête au pied lorsqu’ils roulent. Le soleil ça peut brûler.
Mais ne vous inquiétez pas, j’ai traité le tout et j’ai un beau pansement mis par le docteur avec de la crème. Tout va bien. Mais maintenant fini les gars fort au soleil sans crème. Ça brûle Le soleil sèche de la saison sèche 😉
Revenons à la construction. Le Cambodge reconstruit ses temples bouddhistes et ses mosquées car ici ces deux groupes sont très actifs dans la reconstruction de pays. Ces deux religions offrent une éducation très potable et presque gratuite, et des services hospitaliers bien fait. Comme au Québec dans les années 50.
Il reste aussi que cela commence a être un choc culturel au niveau de la nourriture pour moi. Je commence à voir des insectes à manger et pas les plus petits. Je suis ouvert d’esprit mais pour le moment, j’ai atteint une limite 😉
Ici très peu de personnes parlent anglais et les enfants qui eux apprennent à l’école font la traduction sommaire. Ici, le language des mains est très présent car la plupart des adultes que je vois ne savent pas lire non plus. Héritage des troubles passé. Sans compter que j’ai vu au maximum 10 occidentaux en deux jours. Ce qui est rare à date.
Donc un peu plus loin dans l’inconnu.
Dernier point, le Cambodge apporte l’introspection. Donc je risque de ne pas vous donner mon compte rendu quotidien. Ne vous inquiètez pas, tout va vraiment bien. Je suis super heureux. Si vous voulez me suivre vous pourrez le faire via Polarstep.
Demain Katrie, un peu plus dans les terres du nord.
Voici les photos du jour