Phnom Penh- Meak Bo’jea et un beau projet

Je quitte maintenant le Mékong pour me rendre du côté ouest du Cambodge. À la base je voulais monter au Nord Est voir les éléphants, mais suite à de nombreuses discussions et l’évaluation des temps de transport pour me rendre dans cette région plus éloignée et surtout plus difficile d’accès, j’ai changé mon plan. Je me dirige lentement vers Siem Rep et la Vallée d’Ankor. Mais pour ce faire je dois revenir à Phnom Penh qui devient le hub d’accès. 

Hier au Cambodge et dans tous les pays bouddhiste c’était une journée spéciale. C’était le “ Meak Bo’jea “ soit le jour du décès de Bouddha. Comme le Cambodge est à 85% bouddhiste, c’est une journée importante tout comme Pâques pour les catholiques. Donc tous vont au temple pour prier Bouddha.

J’ai été chanceux et choyé que Moon et Lisa et Arun leur manager m’invitent à me joindre à eux pour cette prière. 

Lors de ma première visite, j’avais remarqué ce petit temple où j’ai pris des photos des gens a qui y allaient. Mais cette fois, c’est moi qui l’a fait. J’étais le seul occidental blanc du groupe ce qui me faisait grand plaisir. Voici les photos et les explications.

Moi, Moon, Lisa et Arun
Nous devons acheter à la base des offrandes. Les filles ont choisi des fleurs de Lotus comme offrandes. Aussi, nous achetons deux chandelles et de l’encens.
Je n’ai pas de photo car il y a une certaine confusion dans le minuscule temple où tous le monde se pousse pour entrer. Mais en quelques mots, il y a un cérémonial où on allume les chandelles. Avec ses chandelles que l’on laisse cela, on allume alors l’encens que l’on place sur notre front pour prier. Ensuite nous nous dirigeons vers le bouddha avec les offrandes que nous laissons au moine. En retour, le moine redistribuées offrandes vers le fidèles. Ces offrandes sont en quelques sortes « bénie » Avec les fleurs, ils le mettent dans l’eau du Mékong qu’ils redistribue aussi afin que les fidèle puisse rapporter cette « eau » à ceux qui ne peuvent pas y aller. En fait, ce rite ressemble à Pâques chez les catholiques avec l’eau bénite
Beaucoup de pèlerin devant ce petit temple. C’était vraiment exceptionnel pour moi de vivre cela avec mes amis Cambodgiens
Beaucoup de pèlerin devant ce petit temple. C’était vraiment exceptionnel pour moi de vivre cela avec mes amis Cambodgiens
Voici l’eau benite dont je parlais
Ensuite, il est possible d’acheter des petits oiseaux que nous relâchons pour souhaiter la liberté. Moon et Lisa, deux jeunes filles de 18 et de 22 ans, cette liberté et importante pour elles. Enfin comme tous les jeunes de cet âge. Je leur ai offert ces petits oiseaux et les offrandes en remerciement de leur invitation.
Et les oiseaux sont partis. Ils signifient la liberté. Une valeur importante ici. Tous le monde en parle. Être libre est vraiment un souhait et un rêve pour tous.
Et le chemin du retour avec le petit sac d’eau bénite.
Moon était très fière de montrer le bracelet de fleur qu’elle a reçu du moine en retour des fleurs que nous leur a donné.
Lisa et Moon travaille à l’hôtel Feliz, ou j’ai habité la première fois et que je suis revenu. Une belle petite équipe et comme partout ici, extrêmement jeune. Mais avec une énergie tellement contagieuse.
Arun, le directeur général de l’hôtel de luxe et du petit Hostel que j’ai habité n’a que 35 ans. Ils est lui aussi, comme tous les entrepreneurs, ambitieux et avide de conseil. Nous avons passé pas mal de temps à discuter sur le « roof top » de l’hôtel de luxe.
De son roof top, nous avons parlé de ses projets. Arun a de grand rêve pour les jeunes. Il regrette de ne pas pouvoir en faire plus pour ces jeunes qui sont issus de milieu défavorisé. Il souhaite ardemment ouvrir une école d’hôtellerie afin de donner une chance a ces jeunes, comme Lisa et Moon d’avoir un avenir meilleur dans ce merveilleux pays.
Avec son Manager du restaurant, nous avons parlé de cette classe moyenne, celle qui a maintenant des postes de gestion. Cette classe moyenne qui bâtira ce pays. Ce sont eux les chefs de demain dans ce pays.
Et le soir, le nec plus ultra c’est de prendre un verre sur l’un des roofs top à la mode en ville. Hier soir j’y ai pris mon premier petit verre de vin, tranquillement en solitaire. Un beau moment.
Et finalement, pour la dernière fois de ce voyage, je dis au revoir à Phnom Penh que j’ai tant aimé. Et oui j’ai reviendrai certainement.

Si vous voulez encourager cette belle petite entreprise que sont les hôtels Feliz a Phnom Penh, et surtout encourager Arun dans son projet d’école d’hôtellerie , voici encore leurs sites web:

Feliz Hostel

Feliz Urban Hotel

Aussi, si vous voulez en savoir plus sur l’histoire fantastique d’Arun, qui a passé de petit agent de sécurité à Directeur général d’un des beaux hôtels de Phnom Penh, voici un article écrit par un coopérant australien en 2016

From security guard to general manager

Merci à tous et a très bientôt!